Déprime du dimanche soir, bonsoir


Le dimanche soir a toujours été, pour moi, une sacrée bête noire. Gamine, passées dix-huit heures, mon esprit ne pensait plus qu'au lendemain matin, ce lundi si cruel qui allait me voler mon week-end alors si court à mes yeux, me laissant dans une sorte d'apathie nostalgique qui, en plus, n'était pas pour me mettre de bonne humeur (comprenez, j'étais exécrable). Puis les choses se sont arrangées, avant d'empirer et de s'arranger à nouveau, une sorte de montagnes russes intimement liée avec mon état du moment, pour finir par se stabiliser depuis maintenant quelques années. Pourtant, ce soir, plus qu'un autre dimanche, la déprime recommence à s'installer. Pas envie de reprendre une semaine de boulot, pas envie de revoir certaines têtes, pas envie de retrouver cette routine, juste envie de me caler sous ma couette (ou devant la télé que je n'ai pas), de ne rien faire et d'avoir assez de temps libre par la suite pour m'empêcher de culpabiliser pour ce moment de glande intense.

Parce qu'aujourd'hui, il est là le problème : je culpabilise de glander, je culpabilise de faire des choses alors que je devrais en faire d'autres, JE CULPABILISE DE TOUT et n'importe quoi. Résultat du marché, une fois le week-end terminé, je suis incapable d'apprécier ces deux jours à leur juste valeur car il y aura toujours quelque chose que je n'aurais pas fait, ou alors pas assez bien.

Le cas Anne Hathaway et la presse féminine


Il y a deux jours, l'actrice Anne Hathaway a jeté une petite bombe dans la mare Instagram en postant une photo qui n'est pas franchement très explicite jusqu'à ce qu'on lise le commentaire ajouté avec. Ce jean découpé, en réalité, est un symbole, celui de l'acceptation de soi mais surtout, de l'évolution de son propre corps, après la grossesse - ou non d'ailleurs. Elle parle de ce poids, pris pendant la grossesse et qui peut rester, des semaines, des mois, des années après mais surtout, elle rassure parce que oui, c'est normal de prendre du poids et c'est normal d'en garder et/ou de galérer à les perdre ces poignées d'amour - non, je n'essaie pas du tout de m'auto-convaincre. J'aime beaucoup Anne Hathaway et j'ai également adoré cette démarche venant d'une femme comme elle, médiatisée et certainement très concernée par les pressions que les femmes peuvent connaître lorsqu'il s'agit de leur physique et de ce qu'elles 'doivent' dégager. J'ai même failli en parler sur le blog et puis finalement, son post a été repris, ici et là et je me suis dit qu'il était bien assez relayé comme ça pour que j'en rajoute une couche.

Sélection Instagram #1, catégorie maternité

Je vais vous confier un truc très original pour une fille qui vient d'ouvrir un blog : je suis accro à Instagram. Ma famille me le dit, mon copain me le dit et je n'ai eu le choix que de me rendre à l'évidence. Mais là où ça risque de différer de la version standard, c'est que je suis plus accro à mon feed Instagram qu'à poster moi-même - et ce tout simplement car soit je n'ai rien d'intéressant à photographier, soit mes photos sont bien merdiques, ahem. Et puis, il y a des filles, et des mamans, qui font ça tellement bien - et que je ne pourrais jamais égaler - que je me dis que me cantonner à mon feed, c'est pas mal aussi. Ces filles là, elles me font rêver, rire, sourire avec leurs photos amusantes ou pleines d'émotions. Elles partagent sans fard - bon certes, avec du filtre quand même - et surtout, surtout, elles ne me font jamais complexer comme j'ai pu l'être avec d'autres comptes de mamans post-grossesse impeccables sans une once de cernes - mais ça, ce sera certainement pour un autre post. Ces filles là, elles sont mes préférées et c'est pour cette raison que j'avais aujourd'hui envie de vous les partager!

Le tag Parentillages : pour en savoir un peu plus



Allez, j'avoue, je n'ai pas été personnellement taguée pour ce petit questionnaire créé par la chaîne Youtube Parentillages mais lorsque je l'ai vu la première fois sur le blog de Lucie alias Beauty & Gibberish, je me suis dit que c'était à faire et quoi de mieux qu'à l'ouverture du blog pour faire connaissance! J'espère que ces quelques mots vous plairont!

01. Combien as-tu d'enfants ? Parle-nous un petit peu d'eux, leurs prénoms, leurs âges, si tu le souhaites.
J'ai un petit garçon, né début août 2015 dont j'ai décidé de taire le prénom ici même si vous pourriez facilement le deviner!

02. Qui d'autre fait partie du foyer ?
Mon compagnon, le papa donc et c'est aujourd'hui amplement suffisant!

03. Qu'est-ce qui te manque le plus de ton ancienne vie sans enfants ?
Sans hésiter, le sommeil et le temps libre! Loulou a une fâcheuse tendance à se réveiller tôt, parfois même très tôt mais en moyenne, c'est souvent 6h15 de matin! Alors certes, en soi, ce n'est pas catastrophique mais dites vous que c'est tous les jours, oui, même le samedi et idem le dimanche. Ca pique là, non? Moi qui était une habituée du 'réveil de dernière minute', c'est terminé! Mais l'avantage c'est que j'ai le temps de faire plein de choses le matin - comme par exemple payer les factures, cool hein! Quant au temps libre et bien, c'était un peu incontournable mais j'avoue que ne plus pouvoir traîner en paix tout un après-midi - voir plus, soyons fou - ça me manque un peu! Et même quand il joue, il faut tellement avoir l'oeil partout qu'au fond, on est pas tellement dans l'activité en cours.

04. Qu'est-ce qui, dans le quotidien, a été pour toi le plus gros changement lorsque tu as eu ton premier enfant ?
Je dirais l'organisation en général. Avant, nous étions assez 'insouciants' à faire ce que l'on voulait quand on voulait. On déjeunait parfois à pas d'heures, on sortait sur un coup de tête, on faisait des nuits blanches pour compenser ensuite en dormant dans la journée... Maintenant... comment vous dire? Maintenant, c'est différent. On est forcé d'avoir un rythme assez régulier et surtout, SURTOUT, à tout checker avant de sortir. Je me souviens encore de la première sortie avec Bébé où on a failli partir sans couche, sans habits de rechange, sans biberon. Je vous rassure, ça n'arrive plus.

Le point de départ



Ce matin, alors que je faisais défiler mon fil Instagram, je suis tombée sur une jolie photo d'une de mes Instagrammeuses préférées qui m'a instantanément marquée. Elle y félicitait un couple d'amis venant de devenir parents pour la première fois et ils étaient là, heureux, photographiés juste après l'accouchement, ce petit bout dans les bras, leurs regards happés par cette merveille. La photo n'était pas posée, elle semblait avoir été volée au détour de l'instant, capturant au passage un fragment de ce bonheur pur et elle m'a touchée. C'était un point de départ, leur point de départ avec cet enfant et c'est étrange car depuis peu, j'y pense beaucoup aussi au nôtre, à notre point de départ avec Loulou. La raison est assez simple, son premier anniversaire étant dans quelques jours, impossible de ne pas se replonger dans cette atmosphère unique qu'on a vécu il y a un an. Nous étions le 3 août 2015, j'étais à deux jours de mon terme, fatiguée, impatiente - et je vais m'arrêter là dans la description, je crois que les mamans comprendront très vite! Je pensais qu'il allait arriver très vite, dans l'heure, dans la journée - comme depuis une semaine d'ailleurs - mais je ne savais pas encore que ça allait prendre un chouia plus de temps! Pourtant voilà, il était très proche notre point de départ et aussi complètement idéalisé, les hormones j'imagine.
Et puis cette photo, au-delà de ce qu'elle représente, m'a ensuite fait penser au futur, à leur futur, au nôtre aussi. Ils n'en soupçonnent rien, nous non plus on n'imaginait pas qu'un tel bonheur puisse tant nous chambouler, nous pousser dans nos retranchements. En presque un an, il y aura eu des rires, des larmes - de joie mais aussi de colère, de tristesse ou même de fatigue et de peur -, des câlins, des engueulades et j'en passe. Et puis, il y aura aussi eu - et ce n'est pas fini - beaucoup de posts de blogs, de photos Instagram dévorés des yeux, à la recherche de conseils, de récits d'expérience pour apprendre à devenir une maman même si au fond, apprendre une telle chose n'est pas vraiment possible. Parfois, souvent même, je me suis dit que j'aurais aimée connaître cette communauté avant, pour mieux me préparer à cette nouvelle vie et peut-être alors me serais-je sentie moins perdue lors des mes premiers jours, semaines, mois de maman. Je me souviens d'ailleurs parfaitement de la première fois où cette réflexion m'a traversé l'esprit : premier jour de maternité, fatiguée, apeurée par ma condition physique - hello les suites de couches! - et malgré les cours de préparations à la naissance, les diverses lectures ici et là, je me suis dit : "Mais bon sang, pourquoi personne ne nous dit comment c'est, en vrai?". Pas seulement le côté médical donc mais ce qu'on ressent réellement, etc, etc... C'est donc là que j'ai découvert qu'en fait, il y avait des tas de mamans par ici qui écrivait, qui rassurait, qui redonnait confiance aux petites nouvelles venues dans le club comme moi. Et puis, j'ai eu envie, moi aussi, de partager mon quotidien, d'apporter ma pierre à l'édifice en me disant que si je pouvais aider ne serait-ce qu'une jeune maman à se sentir mieux et bien ça en vaudrait la peine.
C'est donc pour ça aujourd'hui que j'ai décidé de me lancer - bon en réalité, ça fait plus de 9 mois, presque un grossesse à part entière, que ma tête est sur le projet -, un peu pour moi aussi, si je veux être 100% honnête et c'est cette photo qui aura été le déclic, le nouveau point de départ d'une aventure qui je l'espère sera inspirante.

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